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Il reconnait avoir maltraité son bébé d'un mois

 

Tribunal correctionnel de Toulon

Un Hyérois a été jugé pour violences conjugales à Toulon.(Photo P. P.)

 

Un bébé a été confié à l'ASE (Aide sociale à l'enfance) après avoir subi des violences. Le père, qui a reconnu être l'auteur des coups, est placé sous contrôle judiciaire, et n'a plus le droit de voir son enfant.

Les faits sont insoutenables. Ce week-end, un jeune père de 19 ans a transporté son nourrisson âgé d'un mois à l'hôpital.

Un bébé victime de violences qui portait des ecchymoses au niveau du visage. Pris en charge, l'enfant est toujours hospitalisé et il a été confié aux services de l'Aide sociale à l'enfance.

Les investigations ont conduit à l'interpellation du père qui a été présenté en comparution immédiate, ce lundi, devant le tribunal correctionnel de Toulon pour "violences sur mineur par ascendant commis du 19 octobre au 17 novembre", à Toulon.

Parents trop jeunes

La mère, une très jeune femme, qui a eu un autre enfant (âgé de 14 mois) avec son compagnon, s'est présentée à l'audience en tant que partie civile. Elle reproche à son concubin les coups portés à la petite victime.

Le mis en cause, à qui l'on donnerait à peine 16 ans, a reconnu, lors de sa deuxième audition, être l'auteur des violences. Des propos qu'il a réitérés devant le président de la juridiction. "Ce que j'ai fait est très grave. Je n'ai pas voulu cela. Je veux arranger les choses", a-t-il déclaré.

Si l'affaire n'a pas été jugée sur le fond - le dossier a été renvoyé -, il a été abordé la situation du couple. De jeunes gens qui ont eu un premier enfant et qui s'étaient séparés jusqu'à ce que cette maman n'entame une seconde grossesse.

En attente d'un rapport de l'ASE

Son compagnon revenant alors au domicile dans l'attente de leur deuxième bébé. Il a été fait état par Me Guibert (avocate de la mère) de la qualité d'orpheline de la jeune femme qui, dans son enfance, a également été victime de maltraitance. Le prévenu est, quant à lui, en formation professionnelle. Le parquet a requis le placement en détention provisoire "en raison de la gravité des faits".

En défense du mis en cause, Me Poncelet a relevé de nombreuses incohérences. "Quand je vois les photos de ce bébé, je ne peux m'empêcher de demander comment une mère n'a pas pu, à un instant, se rendre compte des ecchymoses sur le visage de son enfant et des douleurs qu'il ressentait ? Ce renvoi permettra d'avoir un rapport de l'Aide sociale à l'enfance".

Le deuxième enfant est sous la garde de la mère. Le tribunal a opté pour une remise en liberté du père sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact



28/11/2015
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