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Scandale Privée d’allocations et désemparée, une jeune maman se suicide

Privée d’allocations et désemparée, une jeune maman se suicide

Par l’Express.fr

Une jeune femme maman de deux enfants s’est retrouvée privée de ses droits aux allocations françaises par les Caisses d’Allocations familiales (Caf).

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afp.com/PHILIPPE HUGUEN

Maman de deux enfants de 8 et 6 ans, Emilie a mis fin ses jours, rapporte La Voix du Nord. Cette femme de 31 ans ne percevait plus les allocations de la CAF.

C’est un acte tragique qui pose question sur la prise en charge humaine de certaines situations. Fatiguée par des soucis qui s’accumulaient et dont elle ne voyait pas le bout, Emilie, une maman de 31 ans vivant à Armentières (Nord), a mis fin à ses jours dimanche, rapporte ce vendredi La Voix du Nord.

Cette mère de deux enfants âgés de 8 et 6 ans, qui avait contacté le quotidien régional en mai pour parler de ses problèmes financiers, ne percevait plus les allocations de la Caisse d’allocations familiales (CAF) depuis qu’elle touchait une allocation enfant handicapé de la part de la Belgique, pour sa fille trisomique.

Contactée par le quotidien régional, la CAF avait fourni des explications techniques. Le papa, dont elle est séparée, étant belge et en activité, la petite fille trisomique d’Emilie scolarisée en Belgique devait percevoir l’allocation belge, prioritaire.

Conséquence: la jeune femme s’est retrouvée privée de ses droits aux allocations françaises. Sans RSA, sans APL, Émilie n’avait plus que l’allocation enfant handicapée belge pour vivre, soit 398 euros.

« A bout », Emilie ne savait pas « comment s’en sortir »

En mai, Emilie avait contacté le centre communal d’action sociale (CCAS) d’Armentières, où elle avait été reçue. Suivie par un travailleur social, elle avait pu être inscrite tout de suite à l’épicerie solidaire. Des bons en urgence lui avaient également été donnés, explique la directrice générale adjointe des services d’Armentières, Emilie Decarne.

Il avait également été conseillé à Emilie de se rendre au Point d’accès au droit, ce qu’elle avait fait. Plus récemment, les services sociaux d’Armentières n’avaient toutefois pas réussi à avoir de contact avec elle. La jeune maman ne s’était pas présentée au dernier rendez-vous, en juin. Ce mois-là, elle avait confié à La Voix du Nord « être à bout » et ne plus savoir « comment s’en sortir ».



08/07/2016
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