Et puis quoi qu'on en pense, RIEN ne peut justifier qu'on soumette, fut-ce sur décision de justice, un bébé de HUIT jours bien portant et qui était bien avec sa mère (l'équipe médicalisée de la maternité peut en témoigner) à des expériences, des études de personnalité, des enquêtes psychiatriques ... Rien ne peut justifier de considérer un nouveau-né comme un cobaye de laboratoire. 
 
COMMENT PEUT ON ORDONNER UNE ENQUETE DE PERSONNALITE ET UNE ETUDE PSYCHIATRIQUE SUR UN NOURRISSON DE HUIT JOURS ???

Cette décision stupéfiante est actuellement soumise à la censure de la Cour de cassation, et cette affaire est aussi l'objet d'un recours devant le Conseil d'Etat en raison de la violation - par le "service gardien" du bébé - du "résidu" de droits accordés à la maman de cet enfant. Mais le temps est long avant que ces deux Juridictions suprêmes ne rendent leur décision, alors je lance cet appel aux médias car jour après jour toutes les pires brimades, insultes, vexations, sont infligées à cette mère pour l'empêcher de voir son bébé.

Si vous avez des doutes sur la réalité de cette affaire, ayant eu accès à tout le dossier, je témoigne personnellement (et quatre avocats ayant connu ce dossier peuvent conforter mes affirmations) que cette maman à qui on a arraché son bébé est une maman comme les autres, avec ses qualités et ses défauts, mais qui n'avait aucun problème (c'est confirmé par le service de la maternité) pour s'occuper de son enfant  qu'elle aime et qu'on lui a arraché sous la contrainte alors qu'elle l'allaitait (vous avez certainement du mal à le croire, mais pourtant c'est bien ce qui s'est passé). Comme si ça ne suffisait pas, il a aussi été prévu que le bébé soit traité comme un cobaye humain, pour satisfaire à l'ordonnance de justice qui prévoit pour ce bébé de 8 jours qu'il soit soumis à une étude de personnalité (non vous ne rêvez  cauchemardez pas) et à un examen psychologique et psychiatrique. Comme s'il était possible de traiter un nourrisson de HUIT JOURS comme un rat de laboratoire.

Et cette histoire n'est pas un cas isolé. Un article était paru dans la presse presque à la même période dans une autre affaire de placement abusif ( "Aude, Jamel et leurs bébés placés : le carnet rose vire au cauchemar" dans CET ARTICLE du journal libération.fr) , mais les effets de la médiatisation avaient permis d'arrêter la machine avant que tout n'aille trop loin, et l'horreur n'était pas à son comble car les bébés d'Aude n'avaient pas été objet d'"études" comme des bêtes curieuses. Dans le cas présent, les médias ne se sont pas encore intéressés à cette histoire, pourtant encore plus choquante, et actuellement seuls la Cour de cassation, le Conseil d'Etat et s'il le faut la Cour Européenne, pourront désormais, de l'avis des avocats qui traitent ce dossier dire et juger ce placement abusif. Mais le temps judiciaire est long, trop long.

C'est pourquoi je demande à toute personne ayant un rôle dans le milieu de l'assistance éducative, dans les ministères, au sein des palais de Justice, dans les médias, de tout faire pour que cesse ce cauchemar, cette abomination, sans qu'il faille attendre plusieurs années pour que les pourvois devant la Cour de cassation et devant le Conseil d'Etat soient jugés. 

 
 
Merci à tous ceux qui aideront à faire cesser ce cauchemar et qui permettront que ce nourrisson qui a été arraché à sa mère, puisse enfin la retrouver. Et même si vous n'avez pas le pouvoir de faire cesser cette abomination, laissez un petit message de soutien pour la maman, je lui transmettrai tous vos messages et elle a bien besoin de savoir que nous sommes avec elle