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Sa fille de 7 ans renverse deux verres d’eau, il la frappe à coups de ceinture et de câbles électriques

Le palais de justice de Toulon.

 

 
Le palais de justice de Toulon. Photo Franck Muller

 

 

 

Le quadragénaire, dont les enfants ont été placés par les services sociaux, comparaîtra à nouveau en février 2018 pour des faits similaires.

Sankoumba G., âgé de 43 ans, a comparu ce mercredi devant le tribunal correctionnel de Toulon pour avoir donné des coups de ceinture et de câbles électriques à sa fille âgée de 7 ans. Ce dimanche 1er octobre, la fillette a renversé deux verres d’eau et son père s’est mis en colère.

 

 
 

« C‘est comme ça que j’ai été éduqué« , tente de se justifier le prévenu qui a grandi en Guinée. La direction de l’école toulonnaise fréquentée par l’enfant, blessée près d’un œil, a donné l’alerte. La mère de la victime ne s’est pas présentée au procès de son mari.

« Vous auriez pu lui crever l’œil« , souligne Claude Boulanger, président de la chambre des comparutions immédiates. Le prévenu s’en explique: « Le problème, c’est qu’elle a bougé. » L’examen médical de la fillette a mis au jour plusieurs ecchymoses, notamment sur les cuisses, mais aussi des troubles du langage.

 

« THÉNARDIER DES TEMPS MODERNES »

« Cette fillette, c’est Cosette et on a affaire à un Thénardier des temps modernes« , a dénoncé le procureur Ahmed Chafai. « Ce qui est alarmant, c’est que ses quatre enfants subissent les mêmes sévices, c’est inacceptable. » Et de requérir un placement en détention pour six mois et la déchéance des droits familiaux.

Les enfants de Sankoumba G., âgés de 2 à 13 ans, ont fini par être placés dans des foyers. Leur père a déjà été condamné en mars à trois mois avec sursis, et est convoqué devant le tribunal en février pour une autre scène de violence parentale. « Depuis qu’on m’a enlevé les enfants, j’ai compris que je devais changer de méthodes, je vois un juge des enfants« , affirme-t-il aujourd’hui.

Pour tenter de faire éviter la prison ferme à son client, Me Rémy Delmonte-Senes a retourné un argument lancé au prévenu par le président du tribunal: « Mieux vaut expliquer que frapper fort. » Et de poursuivre: « Il y a un travail [pédagogique] qui doit être continué et ce travail ne se fera pas en prison. Il faut qu’il y ait un suivi. »

Sankoumba G., agent de sécurité au chômage, a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve, comprenant une obligation de soins psychologiques

source :http://www.varmatin.com/justice



11/12/2017
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