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Bébé secoué en Normandie. Prison ferme pour l’assistante maternelle

Bébé secoué en Normandie. Prison ferme pour l’assistante maternelle

Mardi 18 octobre 2016, devrait le tribunal de Lisieux (Calvados), une assistante maternelle a été condamnée à deux ans de prison ferme, pour avoir secoué un bébé de huit mois.

(Photo d'illustration © Pixabay)
Une assistante maternelle a été condamnée à quatre de prison, à Lisieux (Calvados), pour avoir secoué un bébé de huit mois. (Illustration © Pixabay)

Le 9 janvier 2015, les pompiers sont appelés par une assistante maternelle de Lisieux (Calvados). Un bébé qu’elle gardait aurait perdu connaissance, à la suite d’une chute. Le petit, âgé de huit mois, a été immédiatement secouru et hospitalisé, puis placé dans un coma artificiel à Caen (Calvados). Mardi 18 octobre 2016, au tribunal de Lisieux, l’assistante maternelle devait s’expliquer devant les juges.

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La moitié du cerveau de l’enfant détruite

Pour la partie civile, le bébé aurait été secoué volontairement. Et dans la panique, la prévenue aurait tenté une réanimation, rapportent nos confrères de L’Éveil de Lisieux. Les conséquences du geste ont été considérables pour l’enfant. La moitié de son cerveau aurait été détruite et d’autres séquelles seraient apparues.

« J’attends vos explications avec impatience », précise le président Lionel Da Costa Roma. « Je lui ai donné son biberon. En le recouchant, il est tombé », lui répond l’assistante maternelle. « Comment ? De quelle hauteur ? » « Je ne me souviens pas. Il était tout rouge, il est devenu tout blanc et inerte rapidement. » « Quels furent vos gestes. Vous l’avez secoué fort ou durement ? »

La prévenue a fondu en larmes :

Ce que vous dites ne colle pas avec les déclarations des médecins. Selon eux, le premier hématome s’est produit quelques jours avant et serait dû à plusieurs secousses », indique le président.

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Quatre ans de prison

Lors de l’audience, le procureur de la République a demandé un an de prison, assorti d’un sursis de six ou huit mois.

L’avocat de la défense, Me Pierre Blin, a assuré que sa cliente « n’a jamais eu l’intention de faire du mal au bébé. Elle veut le recoucher, il tombe. Elle souhaitait le ranimer. Elle a paniqué, sur le moment elle n’a pas réalisé ».

L’aide maternelle a été condamnée à quatre ans de prison dont deux avec sursis.



20/10/2016
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