« C’est quand même mon père ! »
Résumé
La famille de l’enfant de parents séparés est un réseau scindé en deux et augmenté par les recompositions, le côté de la mère et le côté du père. La grande majorité des enfants résidant principalement chez leur mère, le côté maternel apporte une aide importante à l’enfant au moment de son passage à l’âge adulte. Les pères préfèrent apporter une aide directe à leur enfant plutôt qu’une pension qui transite par la mère, mais le soutien qu’ils envisagent d’apporter au jeune adulte est souvent freiné par la belle-mère. Certains pères aident donc leurs enfants clandestinement. Bien que nombre de pères aient perdu contact avec leurs enfants, les grands-parents paternels et surtout les grand-mères cherchent à aider ces petits-enfants, quitte à ne pas passer par leurs fils. Entre demi-frères / sœurs, on constate une asymétrie entre les « utérins » qui, ayant souvent été élevés au même foyer, se sentent totalement frères et les « consanguins » dont certains se connaissent peu. Le sentiment de solidarité ascendante semble ne concerner qu’un petit nombre de belles-mères, les autres en étant exclues. C’est la logique des places familiales qui domine encore la solidarité intergénérationnelle
Mots clés : belle-mère,demi-frères,demi-sœurs,grands-parents,pères,recompositions,solidarité intergénérationnelle
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