Découvre la Convention des droits de l'enfant
Découvre la Convention des droits de l'enfant
par le Cofrade, le Comité français de l'Unicef et EIP (école instrument de paix).
Seul, le texte adopté par l’Assemblée des Nations Unies, le 20 novembre 1989, a valeur juridique.
ARTICLE 1 : DEFINITION DE L’ENFANT
La Convention concerne tous les enfants de moins de 18 ans
sauf si leur pays leur accorde la majorité plus tôt.
Tu es concerné si tu as moins de 18 ans.
ARTICLE 2 : LE DROIT A LA
NON-DISCRIMINATION
Tous les droits
énoncés par la Convention doivent t’être accordés,
quelle que soit ton origine ou celle de tes parents,
de même qu’à tous les autres enfants, filles et
garçons.
Les Etats ne doivent pas violer
tes droits
et doivent les faire respecter
pour tous les enfants.
ARTICLE 3 : LE DROIT AU
BIEN-ETRE
* Toutes les décisions
qui te concernent doivent prendre en compte ton intérêt.
* L’Etat doit te protéger et assurer ton bien-être si tes
parents ne peuvent le faire.
* L’Etat est
responsable des institutions chargées de t’aider et de te protéger.
ARTICLE 4 : LE DROIT A
L’EXERCICE EFFECTIF DE TES DROITS
L’Etat doit faire le nécessaire pour que tu puisses exercer
tous les droits
qui te sont reconnus par
cette Convention.
ARTICLE 5 : LE DROIT A ETRE
GUIDE PAR TES PARENTS
Tes parents
ont le droit et le devoir de te guider dans l’exercice de tes droits.
L’Etat doit faire le nécessaire pour que ce droit
soit respecté.
ARTICLE 6 : LE DROIT A LA VIE
ET AU DEVELOPPEMENT
* Comme tout
enfant, tu as droit à la vie.
* L’Etat
doit assurer ta survie et ton développement.
ARTICLE 7 : LE DROIT A UN NOM
ET UNE NATIONALITE
* Dès ta
naissance, tu as droit à un nom et à une nationalité.
Tu as le droit de connaître tes parents et d’être élevé par
eux, dans la mesure du possible.
* Les
Etats doivent respecter ce droit, même si l’enfant est apatride.
ARTICLE 8 : LE DROIT A LA
PROTECTION DE TON IDENTITE
L’Etat
doit t’aider à préserver ou à rétablir ton identité,
ta nationalité, ton nom et tes relations familiales.
ARTICLE 9 : LE DROIT DE VIVRE
AVEC TES PARENTS
* Tu as le droit
de vivre avec tes parents, sauf si cela est contre ton intérêt
(par exemple si tes parents te maltraitent ou te
négligent).
* Tu as le droit de donner ton
avis et de participer à toute décision
concernant une éventuelle séparation de tes parents.
Ceux-ci ont aussi le droit de donner leur avis et
de participer à une telle décision.
* Si
tu es séparé de tes deux parents, ou de l’un d’eux,
tu as le droit de les ou de le voir régulièrement,
sauf si cela est contraire à ton intérêt.
* Tu as le droit de savoir où se trouvent tes
parents,
(par exemple, s’ils sont détenus
ou exilés) sauf si cela est contraire à ton intérêt.
ARTICLE 10 : LE DROIT A
RETROUVER TA FAMILLE
* Tu as le
droit de quitter un pays et d’entrer dans un autre pour retrouver tes
parents.
Tes parents ont le même
droit.
* Si tes parents habitent dans deux
pays différents,
tu as le droit d’avoir
des contacts réguliers avec chacun d’eux.
Comme tes parents tu as le droit de quitter tout
pays
et d’y revenir pour que vous restiez
en relation.
ARTICLE 11 : LE DROIT D’ETRE
PROTEGE CONTRE TOUTE SORTIE
OU TOUT NON-RETOUR ILLICITE DE TON PAYS
* Personne ne peut t’enlever de ton pays ou s’opposer à ton
retour dans ton pays.
* Les Etats doivent
trouver des solutions pour faire respecter ce droit.
ARTICLE 12 : LE DROIT A LA
LIBERTE D’OPINION
* Dès que tu en
es capable, tu as le droit de donner ton avis
à propos de tout ce qui te concerne.
* Les Etats doivent te garantir ce droit.
ARTICLE 13 : LE DROIT A LA
LIBERTE D’EXPRESSION
* Tu as droit
de t’exprimer librement.
Tu as le droit de
rechercher, de recevoir et de diffuser des informations.
* Il y a des limites à ta liberté d’expression :
- tu dois respecter les droits et la réputation
des autres,
- tu ne peux pas mettre la
société en danger.
ARTICLE 14 : LE DROIT A LA
LIBERTE DE PENSEE, DE CONSCIENCE ET DE RELIGION
* Tu as droit à la liberté de pensée et de conscience. Tu
peux pratiquer une religion.
* Tes parents
ont le droit et le devoir de te guider dans l’exercice de ce droit,
en fonction de ta maturité.
* Ta liberté de pratiquer une religion et de manifester tes
convictions
ne peut être limitée que
:
- pour assurer le respect des libertés
et des droits des autres,
- pour éviter de
mettre la société en danger.
ARTICLE 15 : LE DROIT A LA
LIBERTE D’ASSOCIATION
* Tu as le
droit de t’associer à d’autres personnes et de participer à des réunions.
* Ta liberté de réunion et d’association ne peut
être limitée que :
- pour assurer le
respect des libertés et des droits des autres,
- pour éviter de mettre la société en danger.
ARTICLE 16 : LE DROIT A LA
PROTECTION DE LA VIE PRIVEE
*
Personne ne peut, sans fondement légal, intervenir dans ta vie ou celle de ta
famille.
Ton domicile, ta correspondance
sont également protégés.
Il en est de même
pour ton honneur et ta réputation.
* La
loi doit te protéger sur ces différents points.
ARTICLE 17 : LE DROIT A
L’INFORMATION
Tu as le droit
d’accéder à une information (médias) diversifiée et objective.
Les Etats encouragent les médias à diffuser, à ton
intention,
des informations utiles au
développement de tes connaissances
et à ta
compréhension des autres cultures.
Ils
encouragent la production de livres pour enfants.
Les médias tiendront compte de ta langue, même si elle est
minoritaire.
L’Etat doit te protéger
contre les informations et les documents qui pourraient te nuire.
ARTICLE 18 : LES
RESPONSABILITES DE TES PARENTS
* Ce
sont tes deux parents qui ont la responsabilité commune de t’élever
et d’assurer ton développement.
* L’Etat doit aider tes parents ou tes représentants légaux
dans cette mission
en créant des
institutions et des services chargés de veiller à ton intérêt et à ton
bien-être.
* Si tes parents travaillent,
l’Etat doit les aider à assurer cette responsabilité.
ARTICLE 19 : LE DROIT D’ETRE
PROTEGE CONTRE LES MAUVAIS TRAITEMENTS
* L’Etat doit te protéger contre toutes les formes de
violence
et de brutalités physiques ou
mentales.
Que tu sois sous la garde de tes
parents ou de tout autre personne à qui tu es confié,
l’Etat doit te protéger contre l’abandon, l’absence de
soins, les mauvais traitements,
l’exploitation et la violence sexuelle.
* L’Etat doit veiller à ce que de telles situations ne se
produisent pas.
Il prend les dispositions
nécessaires.
ARTICLE 20 : LE DROIT A UNE
PROTECTION POUR L’ENFANT PRIVE DE SON MILIEU FAMILIAL
* Si tu n’as plus de famille ou si le maintien dans ta
famille est contre ton intérêt,
l’Etat
doit te protéger et t’aider.
* L’Etat
t’assurera une protection de remplacement.
* Cette décision doit tenir compte de ton passé et de ta
culture.
ARTICLE 21 : LE DROIT A
L’ADOPTION
L’adoption ne peut être
autorisée que dans l’intérêt de l’enfant. L’Etat doit y veiller.
- elle ne peut se faire sans le consentement des
personnes
qui sont responsables de
l’enfant,
- elle peut se faire dans un
autre pays, si c’est la meilleure solution pour l’enfant.
Dans ce cas :
-
l’enfant doit bénéficier des mêmes droits que s’il avait été adopté dans son
pays d’origine
- personne ne pourra tirer
un profit matériel de cette adoption.
-
les Etats s’entendront pour que l’adoption se fasse par des autorités
ou organismes compétents.
ARTICLE 22 : LES DROITS DE
L’ENFANT REFUGIE
* L’enfant a le
droit d’être considéré comme réfugié.
Il
est protégé par le droit international, qu’il soit seul,
accompagné de ses parents ou d’autres adultes.
* Si tu es dans une telle situation,
les Etats et les organisations internationales
devront t’aider.
Ils devront t’aider à
retrouver tes parents, ta famille, si tu en as été séparé.
Si ta famille ne peut être retrouvée, tu seras protégé et
tes droits seront reconnus.
ARTICLE 23 : LES DROITS DE
L’ENFANT HANDICAPE
* L’enfant
handicapé mentalement ou physiquement a le droit de mener une vie décente
dans la dignité pour parvenir au maximum
d’autonomie.
Il doit pouvoir participer à
la vie de la collectivité.
* Les Etats
doivent reconnaître à tous les enfants handicapés
le droit de bénéficier de soins spéciaux.
Si nécessaire, une aide supplémentaire sera accordée à
leurs parents.
* Cette aide sera autant
que possible gratuite, afin d’assurer à l’enfant handicapé
le droit à l’éducation, à la formation, aux soins de santé,
à la rééducation,
à la préparation à
l’emploi, aux loisirs, à l’intégration sociale,
ainsi qu’à l’épanouissement personnel.
* Les Etats échangeront toutes les informations utiles sur
l’aide aux enfants handicapés.
Les pays en
développement seront particulièrement aidés.
ARTICLE 24 : LE DROIT A LA
SANTE ET AUX SERVICES MEDICAUX
Tu
as le droit de jouir du meilleur état de santé possible et d’être soigné.
Les Etats s’engagent à créer les services
médicaux nécessaires pour qu’il en soit ainsi.
* Les Etats assureront en priorité :
a) la réduction de la mortalité infantile,
b) le développement des soins essentiels,
c) le développement de la lutte contre les maladies et la
malnutrition
et la fourniture d’eau
potable,
d) le développement de l’aide aux
mamans, avant et après l’accouchement,
e)
le développement de l’information des adultes et des enfants sur la
santé,
la nutrition, l’hygiène, la
prévention des accidents,
f) le
développement de la planification familiale.
* Les Etats aboliront les pratiques traditionnelles
dangereuses
pour la santé des
enfants.
Les pays en développement seront
particulièrement aidés.
ARTICLE 25 : LE DROIT A LA
REVISION DE TON PLACEMENT
Les Etats
te reconnaissent, en cas de placement
(et
quelle que soit la raison de ce placement),
le droit à un examen périodique de ta situation.
ARTICLE 26 : LE DROIT A LA
SECURITE SOCIALE
* Tu as le droit
de bénéficier de la sécurité sociale. Les Etats doivent te garantir ce
droit.
* Les Etats doivent t’aider en
fonction de ta situation
et de celle des
personnes qui t’ont en charge.
ARTICLE 27 : LE DROIT A UN
NIVEAU DE VIE DECENT
* Tu as droit
à un niveau de vie décent pour assurer normalement ton développement
physique, mental, spirituel, moral et
social.
* Tes parents ou ceux qui t’ont en
charge sont responsables de ton développement.
* Si nécessaire, les Etats devront aider tes parents
ou les personnes qui t’ont en charge.
Ils accorderont la priorité à l’alimentation, à
l’habillement et au logement.
* Les Etats
te garantissent le droit de recevoir la pension alimentaire qui t’est
due.
Les Etats s’organiseront pour
t’assurer ce droit, où que tu sois.
ARTICLE 28 : LE DROIT A
L’EDUCATION
* Les Etats te
reconnaissent le droit à l’éducation sur la base de l’égalité des
chances.
Pour cela :
a) tu dois pouvoir bénéficier gratuitement de
l’enseignement primaire.
Cet enseignement
est obligatoire,
b) les Etats encouragent
l’organisation d’une enseignement secondaire.
Ils le rendent accessible à tous les enfants.
Il doit être gratuit. Des aides financières
doivent être accordées, en cas de besoin,
c) l’enseignement supérieur doit t’être également
accessible, en fonction de tes capacités,
d) tu as le droit à une orientation scolaire et
professionnelle,
e) tout doit être fait
pour t’encourager à fréquenter régulièrement l’école.
* Les Etats doivent veiller à ce que les règles de la vie
scolaire
respectent ta dignité d’être
humain conformément à cette Convention.
*
Les Etats doivent coopérer pour éliminer l’ignorance et l’analphabétisme dans le
monde
et pour faciliter l’accès aux
connaissances scientifiques et techniques
ainsi qu’aux méthodes modernes d’enseignement.
Les pays en développement doivent être
particulièrement aidés.
ARTICLE 29 : LES OBJECTIFS DE
TON EDUCATION
Ton éducation doit
viser à :
a) assurer l’épanouissement de
ta personnalité et favoriser le développement maximum
de tes dons et de tes aptitudes mentales et
physiques,
b) t’inculquer le respect des
droits de l’homme et des libertés fondamentales,
c) t’apprendre à respecter tes parents, ta culture
d’origine et d’adoption,
les civilisations
différentes de la tienne,
d) te préparer à
assumer tes responsabilités dans une société libre,
dans un esprit de compréhension, de paix, de tolérance,
d’égalité et d’amitié entre tous,
e)
t’inculquer le respect du milieu naturel.
ARTICLE 30 : LES DROITS DES
ENFANTS DE MINORITES OU DE POPULATIONS AUTOCHTONES
Si tu es d’origine autochtone
ou si tu appartiens à une minorité ethnique, religieuse ou
linguistique,
tu ne peux être privé du
droit d’avoir ta propre vie culturelle,
de
pratiquer ta religion – si tu en as une – et d’employer la langue de ton
groupe
avec ceux qui en font
partie.
ARTICLE 31 : LE DROIT AUX
LOISIRS
* Tu as le droit au repos,
aux loisirs, au jeu, aux activités récréatives.
Tu as le droit de participer librement aux activités
artistiques et culturelles.
* Les Etats
doivent protéger ce droit.
Ils
encourageront toutes les initiatives favorisant le développement de ce
droit,
dans des conditions
d’égalité.
ARTICLE 32 : LE DROIT A LA
PROTECTION CONTRE L’EXPLOITATION
*
Tu dois être protégé contre l’exploitation.
Nul ne peut t’obliger à accomplir un travail dangereux ou
nuisant à ton éducation,
à ta santé et à
ton développement.
* Les Etats prendront
toutes les mesures nécessaires pour te protéger.
a) ils fixeront un âge minimum à partir duquel tu pourras
travailler,
b) ils établiront des
règlements concernant les heures et les conditions de travail,
c) ils puniront ceux qui ne respecteront pas ces
règles.
ARTICLE 33 : LE DROIT A LA
PROTECTION CONTRE LA DROGUE
Les
Etats doivent prendre toutes les mesures nécessaires
pour te protéger de toutes les drogues.
Ils doivent empêcher que tu sois utilisé dans la production
et le trafic de la drogue.
ARTICLE 34 : LE DROIT A LA
PROTECTION CONTRE L’EXPLOITATION SEXUELLE
Les Etats doivent te protéger contre toutes les formes
d’exploitation
ou de violence
sexuelles.
Ils doivent prendre toutes les
mesures nécessaires pour que :
- tu ne
sois pas incité ou contraint à te livrer à une activité sexuelle
illégale,
- tu ne sois pas exploité à des
fins de prostitution,
- tu ne sois pas
exploité dans des productions pornographiques.
ARTICLE 35 : LE DROIT A LA
PROTECTION CONTRE L’ENLEVEMENT, LA VENTE
Les Etats doivent prendre toutes les mesures
nécessaires
pour que tu ne puisses pas
être enlevé ou vendu.
Le commerce
d’enfants est interdit.
ARTICLE 36 : LE DROIT A LA
PROTECTION CONTRE LES AUTRES FORMES D’EXPLOITATION
Les Etats doivent également te protéger
contre toutes les autres formes possibles
d’exploitation.
ARTICLE 37 : LE DROIT A LA
PROTECTION CONTRE LA TORTURE ET LA PRIVATION DE LIBERTE
* Tu ne peux pas être soumis à la torture ou à une peine
cruelle, dégradante.
Tu ne peux pas être
exécuté ou emprisonné à vie.
* Tu ne peux
pas être arrêté arbitrairement.
Ta
détention doit être la dernière solution possible.
Elle doit être aussi courte que possible.
* Si tu es privé de ta liberté, tu dois être traité
humainement
et avec le respect de ta
dignité d’être humain.
Il doit être tenu
compte des besoins de ton âge.
Tu seras
séparé des adultes (sauf cas exceptionnel, dans ton intérêt).
Tu auras le droit de rester en contact avec ta
famille
(sauf cas exceptionnel, dans ton
intérêt).
* Si tu es privé de liberté, tu
as droit à diverses formes d’assistance,
tu as le droit de contester les raisons de ton enfermement
devant un tribunal,
toutes les décisions
qui concernent ta privation de liberté
doivent se prendre dans les meilleurs délais.
ARTICLE 38 : LE DROIT A LA
PROTECTION EN CAS DE CONFLITS ARMES
* En cas de conflit, les Etats doivent te protéger
en faisant respecter les règles du droit
humanitaire international.
* Si tu as
moins de 15 ans,
les Etats doivent éviter
que tu participes directement aux hostilités.
* Si tu as moins de 15 ans, tu ne peux pas être enrôlé dans
une armée.
Si les Etats incorporent des
jeunes de 15 à 18 ans,
ils doivent en
priorité enrôler les plus âgés.
* Si tu es
concerné par un conflit armé,
les Etats
ont l’obligation de te protéger et de te soigner.
ARTICLE 39 : LE DROIT A LA
READAPTATION ET A LA REINSERTION
Si
tu as été victime de négligence, d’exploitation, de sévices, de tortures
ou de toute autre forme de traitements
cruels,
les Etats doivent t’aider à te
réadapter et à te réinsérer socialement.
ARTICLES 40 : LES DROITS DES
ENFANTS DEVANT LA JUSTICE
* Si tu
est considéré comme suspect,
si tu es
accusé ou reconnu coupable d’avoir commis un délit,
tes droits fondamentaux doivent être respectés. Il doit
être tenu compte de ton âge.
Tout doit
être fait pour que tu réintègres la société.
* Pour cela, les Etats devront veiller :
a) à ce que tu ne sois pas accusé injustement,
b) à ce que tu bénéficies des garanties suivantes
:
- être présumé innocent jusqu’à preuve
du contraire,
- être informé rapidement
des accusations portées contre toi,
et
bénéficier d’une assistance juridique,
-
avoir un procès juste et équitable, qui tienne compte de ton âge et de ton
intérêt,
- avoir droit à une procédure qui
tienne compte de ton âge,
- avoir la
possibilité de faire appel,
- te faire
assister si nécessaire d’un interprète,
-
avoir droit au respect de ta vie privée.
*
Les Etats doivent adopter des lois et des procédures adaptées à ton âge ;
en particulier, ils devront :
- définir l’âge en dessous duquel on ne pourra pas
considérer que tu enfreins la loi,
-
prendre des mesures pour s’occuper de toi, sans devoir passer par la voie de la
justice,
en respectant bien sûr tous tes
droits.
* Les Etats doivent organiser un
système d’encadrement et d’éducation
pour
t’assurer un traitement convenable en rapport avec ta situation
et l’infraction que tu as commise.
ARTICLE 41 : LE DROIT A LA
PROTECTION LA PLUS FAVORABLE
Si la
loi en vigueur dans ton pays t’est plus favorable
que le texte de la présente Convention, c’est elle qui doit
t’être appliquée.
ARTICLE 42 : FAIRE CONNAITRE
LA CONVENTION
En ratifiant cette
Convention, la France, comme les autres Etats,
s’est engagée à la faire largement connaître,
par des moyens actifs et appropriés, aux adultes
comme aux enfants.
ARTICLES 43 A 54 :
DISPOSITIONS D’APPLICATION
- Un
Comité international d’experts est mis en place
pour assurer le contrôle de l’application de cette
Convention,
- Les organes des Nations
Unies (UNICEF, UNESCO...) et les associations,
parmi lesquelles le COFRADE, sont invités à veiller à
l’application de la Convention.
Ce document a été élaboré
en 1999,
à l’initiative du Conseil Français des Associations pour les
Droits de l’Enfant,
en collaboration avec le Comité Français pour
l’UNICEF,
à partir d’une Première version rédigée et publiée en
1995
par
la branche belge de l’association Mondiale « Ecole Instrument de Paix
».
Le
texte a été imprimé sous forme d’affiche en octobre 1999
grâce au concours
financier du Ministère de l’Education Nationale,
du Ministère de la Jeunesse et des
Sports, de la Fondation d’Entreprise Gaz de France,
d’Associations Membres du
COFRADE :· Amnesty International,· la Fondation pour
l’Enfance,
· les Francas,· l’Union des Mutuelles Accidents
Elèves.
L’affiche est disponible
auprès du COFRADE,
3 avenue de l’Europe – 92300 LEVALLOIS PERRET
A découvrir aussi
- Convention relative aux droits de l'enfant
- La Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant (1989)
- La loi de réforme de la protection de l'enfance