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Epône, dans les Yvelines.
C'est une information du Parisien relevée par Midi-Libre, à savoir que dans cette petite ville de 6000 habitants, en bordure de la Seine, "la mairie va donner la priorité aux enfants d'actifs dans ses quatre restaurants scolaires".

La nouvelle règle stipule : "l'enfant dont un seul parent travaille ou aucun des parents ne travaille pourra déjeuner au restaurant scolaire sous réserve des places disponibles". C'est à dire que s'il y a beaucoup d'enfants d'actifs qui mangent à la cantine un jour donné, les enfants de chômeurs ne pourront pas y manger !

Selon la présidente de la FCPE, "la restauration scolaire doit être à la portée de tous, sans distinction sociale. Ce principe est indiscutable." Il y a eu des discussions au dernier Conseil municipal et un élu UMP (l'ancien maire) a bien l'intention d'attaquer cette décision, en expliquant que "dans les faits, il va falloir produire un certificat de travail pour faire manger ses enfants à la cantine. Cela s'appelle de la discrimination".

Le Premier adjoint au maire sans étiquette (ex divers droite) a tenté d'expliquer et de rassurer, "en minimisant cette mesure". Il considère qu'avant c'était l'anarchie et que ce texte doit permettre d'encadrer des situations exceptionnelles... Il déclare "soyez rassurés, cela n'arrivera jamais" ! (Alors... autant supprimer ce texte !)