Georges Tron : "Oui, la question de ma démission se pose"
Accusé d'agression sexuelle, le secrétaire d'Etat à la Fonction publique, Georges Tron, doit-il démissionner du gouvernement et de ses fonctions de maire de Draveil (Essonne), comme le demande la présidente du Front national Marine Le Pen ?
S'il ne répond pas directement à cette question, le principal intéressé admet que "la question de sa démission du gouvernement se pose" dans une déclaration au Parisien de samedi. "Les accusations contre moi sont fantaisistes", affirme Georges Tron qui assure qu'il n'aura "aucun mal à prouver (sa) bonne foi".
Avant de lâcher : "Mais je ne veux pas devenir gênant. Est-ce que la question de ma démission du gouvernement se pose ? Oui, ce serait idiot de dire l'inverse", avant d'assurer qu'il "ne (se) sent pas assiégé" et se dit "extraordinairement serein".
"Si j'ai quelque chose à dire ou à annoncer, je le ferai savoir au président de la République et au Premier ministre", poursuit Georges Tron, qui a rencontré François Fillon vendredi matin pour s'expliquer, selon Le Parisien.
Georges Tron est visé par une enquête préliminaire pour agression et viol, ouverte mercredi par le parquet d'Evry à la suite d'une plainte de deux ex-collaboratrices pour harcèlement sexuel. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Deux femmes ont porté plainte en début de semaine contre Georges Tron, maire de Draveil (Essonne), qu'elles accusent de les avoir agressées à plusieurs reprises entre 2007 et 2010, sous couvert de réflexologie, une médecine non conventionnelle basée sur le massage des pieds.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi "l'affaire Tron", en voici un résumé, avec le témoignage d'une des plaignantes, recueilli par France 3 :
Le secrétaire d'Etat nie. Mercredi matin, son avocat a annoncé au Post qu'il allait "riposter par une plainte pour dénonciation calomnieuse" contre les accusatrices.
Jean-François Copé a estimé vendredi sur TF1 que la question ne se posait pas "aujourd'hui", estimant qu'il fallait attendre les conclusions de l'enquête dont il fait l'objet.
La position du secrétaire d'Etat à la Fonction publique est-elle tenable ? "Il y a une enquête qui est en cours, a-t-il répondu. Si les faits devaient être avérés, c'est évidemment grave". "Et cela commanderait des conséquences politiques et puis surtout judiciaires. Mais on n'en est pas là aujourd'hui", a ajouté le patron de l'UMP.
"Le seul mot que je peux vous dire, c'est la présomption d'innocence bien sûr", a-t-il répété.
La présidente du Front national Marine Le Pen a pour sa part demandé le départ de Georges Tron, à la fois de son poste au gouvernement et de ses fonctions de maire de Draveil (Essonne). Elle a aussi porté plainte contre lui.
S'il ne répond pas directement à cette question, le principal intéressé admet que "la question de sa démission du gouvernement se pose" dans une déclaration au Parisien de samedi. "Les accusations contre moi sont fantaisistes", affirme Georges Tron qui assure qu'il n'aura "aucun mal à prouver (sa) bonne foi".
Avant de lâcher : "Mais je ne veux pas devenir gênant. Est-ce que la question de ma démission du gouvernement se pose ? Oui, ce serait idiot de dire l'inverse", avant d'assurer qu'il "ne (se) sent pas assiégé" et se dit "extraordinairement serein".
"Si j'ai quelque chose à dire ou à annoncer, je le ferai savoir au président de la République et au Premier ministre", poursuit Georges Tron, qui a rencontré François Fillon vendredi matin pour s'expliquer, selon Le Parisien.
Georges Tron est visé par une enquête préliminaire pour agression et viol, ouverte mercredi par le parquet d'Evry à la suite d'une plainte de deux ex-collaboratrices pour harcèlement sexuel. L'enquête a été confiée à la police judiciaire.
Deux femmes ont porté plainte en début de semaine contre Georges Tron, maire de Draveil (Essonne), qu'elles accusent de les avoir agressées à plusieurs reprises entre 2007 et 2010, sous couvert de réflexologie, une médecine non conventionnelle basée sur le massage des pieds.
Pour ceux qui n'auraient pas suivi "l'affaire Tron", en voici un résumé, avec le témoignage d'une des plaignantes, recueilli par France 3 :
(Images : France 3)
Le secrétaire d'Etat nie. Mercredi matin, son avocat a annoncé au Post qu'il allait "riposter par une plainte pour dénonciation calomnieuse" contre les accusatrices.
"J'observe que cela vient de Me Gilbert Collard, qui est un proche de Marine Le Pen, avec laquelle je suis en conflit depuis des mois", avait observé mardi soir Georges Tron dans une allusion à des contentieux qui l'opposent à la famille Le Pen à Draveil (Essonne), ville dont il est maire.
De son côté, le patron de l'UMP ne pense pas que Georges Tron doive démissionner... pour l'instant.Jean-François Copé a estimé vendredi sur TF1 que la question ne se posait pas "aujourd'hui", estimant qu'il fallait attendre les conclusions de l'enquête dont il fait l'objet.
Voir à 1, 30 mn :
(Source : TF1)
La position du secrétaire d'Etat à la Fonction publique est-elle tenable ? "Il y a une enquête qui est en cours, a-t-il répondu. Si les faits devaient être avérés, c'est évidemment grave". "Et cela commanderait des conséquences politiques et puis surtout judiciaires. Mais on n'en est pas là aujourd'hui", a ajouté le patron de l'UMP.
"Le seul mot que je peux vous dire, c'est la présomption d'innocence bien sûr", a-t-il répété.
La présidente du Front national Marine Le Pen a pour sa part demandé le départ de Georges Tron, à la fois de son poste au gouvernement et de ses fonctions de maire de Draveil (Essonne). Elle a aussi porté plainte contre lui.
(Source : France 2 / FullHDReady)
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