liens parents enfant sefca Europe

Les magistrats blanchis dans l'affaire Laëtitia: "On a obtenu gain de cause"

 

Les magistrats blanchis dans l'affaire Laëtitia: "On a obtenu gain de cause"

 

Conséquence directe: les robes noires retournent au tribunal. Et les conseillers d'insertion et de probation, mis en cause, ont bon espoir que l'affaire se dégonfle...

Les magistrats blanchis dans l'affaire Laëtitia
Les magistrats blanchis dans l'affaire Laëtitia | Montage Le Post d'après REUTERS

Ils craignaient le pire. Devenir des "boucs-émissaires". Les robes noires s'étaient mis en grève, dans toute la France, pour protester contre les conclusions hâtives, selon eux, du chef de l'Etat qui avait appelé à des sanctions car il y avait eu "faute".

Finalement, un rapport a été rendu, Michel Mercier, le Garde des Sceaux va l'appliquer, et a délivré son verdict. Les responsables ne sont pas les juges... mais les conseillers d'insertion et de probation, eux, vont avoir droit à des poursuites.

La réaction de Clarisse Taron, présidente du syndicat de la magistrature, se voulait réservée, sur Europe 1: "j'ai l'impression d'avoir obtenu gain de cause. Mais pas les directeurs d'insertion et de probation, qui eux seront poursuivis..."

"On nous annonces des renforts, des réservistes, qui sont en fait des retraités. J'imagine mal un retraité remplir la mission du suivi de Tony Meilhon, par exemple. L'idée n'est pas de tout arrêter, mais de communiquer sur le manque de moyens. Par exemple, j'étais dernièrement dans un service, où il y avait un greffier au lieu de quatre. Et ensuite d'organiser une grande journée de mobilisation dans quelques semaines."

Autre moyen de communiquer sur le manque de moyens, appliquer la loi au sens strict. Ainsi, si dans une audience, il n'y a pas de greffier, décider son report, ce qui n'était souvent pas le cas. Virginie Duval, secrétaire générale de l'USM explique sur RTL: "l'idée c'est de montrer au justiciable qu'on a fait en sorte que la machine judiciaire, tant bien que mal, mais que malgré tous les efforts qu'on a fait, on nous fait des reproches. Et bien, ça suffit!"

Et pendant ce temps-là, les représentants des conseillers d'insertion de et de probation se veulent optimistes. "Je suis persuadé que les éléments qu'on reproche à ses personnels sont beaucoup trop faibles pour justifier des procédures disciplinaires, donc je pense que ça va se dégonfler dans les jours qui viennent" juge Samuel Azé de la CGT pénitientiaire, sur RTL.


15/02/2011
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi