les services sociaux était au courant ilsont donc aussi coupable que la famille
La famille de Bastien, «en grande difficulté», était suivie par les services sociaux
Publié le 28.11.2011, 19h22 | Mise à jour : 19h54
Germigny-l’Evêque (Seine-et-Marne). C'est ici que vivaient Bastien, 3 ans, sa soeur Maud 5 ans et leurs parents, dans un petit 2 pièces sous les combles de cette maison bouregoise divisée en plusieurs appartements.
| LP/Valentine Rousseau
On en sait un peu plus sur la famille de Bastien, 3 ans et décédé vendredi soir après avoir été enfermé dans un lave-linge en guise de punition par son père. «Cette famille, en grande difficulté sociale, psychologique, était suivie depuis 2006 par les services sociaux par rapport aux difficultés de vie qu'elle pouvait rencontrer, à ses conditions de logement insalubre», a expliqué lundi Christine Boubet, directrice générale adjointe chargée de la solidarité au conseil général de Seine-et-Marne.
Il y avait une «relation de confiance» entre les parents et les services sociaux. «Nous n'intervenons que lorsque les familles sont dans le rejet de l'éducation, là ce n'était pas le cas, ils n'avaient jamais manqué un rendez-vous», a insisté Mme Boubet. «C'est un passage à l'acte qu'aucun des professionnels qui intervenaient dans cette famille n'imaginait possible», a-t-elle souligné.
Le comportement de Bastien avait changé ces derniers temps
Selon elle, les enfants - la victime de 3 ans et sa soeur âgée de 5 ans - étaient «suivis régulièrement», «étaient en bonne santé» et «aucun signalement de maltraitance, aucun mauvais traitement, n'ont été signalés par les services sociaux», a-t-elle insisté.
Depuis les vacances de la Toussaint, l'école, les parents et sa soeur avaient noté «un changement de comportement» du petit Bastien, alors que la rentrée scolaire en septembre «s'était bien passée». Il était «turbulent, se mettait en danger et mettait en difficulté ses parents».
Violent envers sa femme
Vendredi matin, jour du drame, les parents «ont appelé la puéricultrice et l'assistante sociale afin de savoir comment il fallait ajuster leur comportement éducatif vis-à-vis de Bastien qui avait fait une bêtise à l'école». «La puéricultrice a proposé un rendez-vous le jour même, qui a été repoussé à la semaine suivante à la demande des parents qui ne le jugeaient pas urgent», a-t-elle poursuivi.
En juillet dernier, «la voisine de la famille avait appelé le 119, Allô Enfance Maltraitée, expliquant que Bastien était sur le toit de l'immeuble après être passé par le Velux de son appartement», a ajouté la responsable. Ce père de famille, violent envers sa femme, qui «ne souhaitait pas avoir ce deuxième enfant», était «reconnu comme travailleur handicapé» et «ne travaillait pas». La mère, âgée de 25 ans, «bénéficiaire du RSA», était à la recherche d'un emploi, selon Christine Boubet.
Il y avait une «relation de confiance» entre les parents et les services sociaux. «Nous n'intervenons que lorsque les familles sont dans le rejet de l'éducation, là ce n'était pas le cas, ils n'avaient jamais manqué un rendez-vous», a insisté Mme Boubet. «C'est un passage à l'acte qu'aucun des professionnels qui intervenaient dans cette famille n'imaginait possible», a-t-elle souligné.
Le comportement de Bastien avait changé ces derniers temps
Selon elle, les enfants - la victime de 3 ans et sa soeur âgée de 5 ans - étaient «suivis régulièrement», «étaient en bonne santé» et «aucun signalement de maltraitance, aucun mauvais traitement, n'ont été signalés par les services sociaux», a-t-elle insisté.
Depuis les vacances de la Toussaint, l'école, les parents et sa soeur avaient noté «un changement de comportement» du petit Bastien, alors que la rentrée scolaire en septembre «s'était bien passée». Il était «turbulent, se mettait en danger et mettait en difficulté ses parents».
Violent envers sa femme
Vendredi matin, jour du drame, les parents «ont appelé la puéricultrice et l'assistante sociale afin de savoir comment il fallait ajuster leur comportement éducatif vis-à-vis de Bastien qui avait fait une bêtise à l'école». «La puéricultrice a proposé un rendez-vous le jour même, qui a été repoussé à la semaine suivante à la demande des parents qui ne le jugeaient pas urgent», a-t-elle poursuivi.
En juillet dernier, «la voisine de la famille avait appelé le 119, Allô Enfance Maltraitée, expliquant que Bastien était sur le toit de l'immeuble après être passé par le Velux de son appartement», a ajouté la responsable. Ce père de famille, violent envers sa femme, qui «ne souhaitait pas avoir ce deuxième enfant», était «reconnu comme travailleur handicapé» et «ne travaillait pas». La mère, âgée de 25 ans, «bénéficiaire du RSA», était à la recherche d'un emploi, selon Christine Boubet.
LeParisien.fr
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