Marie-Jeanne, 17 ans, disparue pendant son jogging
Marie-Jeanne, 17 ans, disparue pendant son jogging
Une adolescente, partie courir samedi à 18 heures, restait introuvable hier soir malgré de très importantes recherches.
MATTHIAS GALANTE |
Marie-Jeanne, 17 ans, a disparu samedi en fin d’après-midi alors qu’elle était partie faire un jogging. (AFP/gendarmerie nationale.)
Vingt heures plus tôt, Marie-Jeanne a quitté le domicile familial, une maison du hameau de Bombrun, pour faire son jogging. « Elle avait l’habitude de courir régulièrement entre quarante-cinq minutes et une heure dans le secteur. Nous savons qu’elle est partie sans téléphone portable, avec un lecteur MP3 et une bouteille d’eau », précise le procureur de la République de Privas, Christophe Raffin.
Vêtue d’un bas de jogging clair, de baskets roses, portant également des lunettes de vue, la jeune fille au teint mat et aux cheveux noirs aurait emprunté des chemins qu’elle connaissait bien. Une route de campagne, isolée et verdoyante, partagée entre le bitume classique et des sentiers accidentés potentiellement dangereux. « C’est un secteur escarpé et boisé, confie Emmanuel Josse, le patron des gendarmes ardéchois. Avec les pluies qui avaient précédé sa sortie la veille, il y a des endroits très glissants, donc des risques d’accident. »
La sœur cadette et un ami de Marie-Jeanne, inquiets de ne pas la savoir rentrée, ont donné l’alerte aux parents dans la soirée de samedi. Ces derniers, qui n’étaient pas à la maison, sont immédiatement revenus à Bombrun et ont entamé eux-mêmes des recherches avant de prévenir les secours. Dimanche à partir de minuit, un secteur de 5 km autour du domicile familial a été passé sans relâche au peigne fin. En vain. Selon le procureur, la thèse criminelle d’un enlèvement crapuleux ou d’une rencontre ayant mal tourné n’est pas exclue. « Il y a beaucoup de saisonniers en ce moment dans la région, ainsi qu’un gros festival de musique qui attire déjà du monde et on peut tout imaginer », ajoute le magistrat. En revanche, l’hypothèse d’une fugue semblait, hier, bien moins probable. « Rien ne le laisse présager. Elle n’a laissé aucun mot, même si l’on ne connaît pas son état d’esprit quand elle est partie », nuance Christophe Raffin.
Les parents de Marie-Jeanne, son frère de 14 ans et sa sœur de11 ans ont été entendus par les gendarmes, tout comme ses amis. Son ordinateur, son téléphone mobile, retrouvé dans sa chambre, ont été saisis. De nombreuses investigations menées dans le cadre d’une enquête pour disparition inquiétante de mineur. « C’est une famille sans histoires, les parents sont ouvriers, ils sont installés depuis un an et demi dans la commune », indique Frédéric Sausset, maire de Tournon-sur-Rhône. La personnalité de l’adolescente — une fille inconnue de la justice selon le parquet — concourt à l’inquiétude des enquêteurs. Première de sa classe de 1 re au lycée Gabriel-Fauré de Tournon, Marie-Jeanne devait passer aujourd’hui le bac de français. Sur le terrain, les opérations de recherches devaient se poursuivre toute la nuit et au moins jusqu’à demain soir. A 22 h 30, à la descente de l’hélicoptère, l’un des pilotes reconnaissait qu’il croyait de moins en moins à la thèse de l’accident. Il admettait toutefois n’avoir pas encore eu le temps d’explorer toutes les zones de ce paysage « très escarpé »
Vêtue d’un bas de jogging clair, de baskets roses, portant également des lunettes de vue, la jeune fille au teint mat et aux cheveux noirs aurait emprunté des chemins qu’elle connaissait bien. Une route de campagne, isolée et verdoyante, partagée entre le bitume classique et des sentiers accidentés potentiellement dangereux. « C’est un secteur escarpé et boisé, confie Emmanuel Josse, le patron des gendarmes ardéchois. Avec les pluies qui avaient précédé sa sortie la veille, il y a des endroits très glissants, donc des risques d’accident. »
La sœur cadette et un ami de Marie-Jeanne, inquiets de ne pas la savoir rentrée, ont donné l’alerte aux parents dans la soirée de samedi. Ces derniers, qui n’étaient pas à la maison, sont immédiatement revenus à Bombrun et ont entamé eux-mêmes des recherches avant de prévenir les secours. Dimanche à partir de minuit, un secteur de 5 km autour du domicile familial a été passé sans relâche au peigne fin. En vain. Selon le procureur, la thèse criminelle d’un enlèvement crapuleux ou d’une rencontre ayant mal tourné n’est pas exclue. « Il y a beaucoup de saisonniers en ce moment dans la région, ainsi qu’un gros festival de musique qui attire déjà du monde et on peut tout imaginer », ajoute le magistrat. En revanche, l’hypothèse d’une fugue semblait, hier, bien moins probable. « Rien ne le laisse présager. Elle n’a laissé aucun mot, même si l’on ne connaît pas son état d’esprit quand elle est partie », nuance Christophe Raffin.
Les parents de Marie-Jeanne, son frère de 14 ans et sa sœur de11 ans ont été entendus par les gendarmes, tout comme ses amis. Son ordinateur, son téléphone mobile, retrouvé dans sa chambre, ont été saisis. De nombreuses investigations menées dans le cadre d’une enquête pour disparition inquiétante de mineur. « C’est une famille sans histoires, les parents sont ouvriers, ils sont installés depuis un an et demi dans la commune », indique Frédéric Sausset, maire de Tournon-sur-Rhône. La personnalité de l’adolescente — une fille inconnue de la justice selon le parquet — concourt à l’inquiétude des enquêteurs. Première de sa classe de 1 re au lycée Gabriel-Fauré de Tournon, Marie-Jeanne devait passer aujourd’hui le bac de français. Sur le terrain, les opérations de recherches devaient se poursuivre toute la nuit et au moins jusqu’à demain soir. A 22 h 30, à la descente de l’hélicoptère, l’un des pilotes reconnaissait qu’il croyait de moins en moins à la thèse de l’accident. Il admettait toutefois n’avoir pas encore eu le temps d’explorer toutes les zones de ce paysage « très escarpé »
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