Affaire DSK : la victime présumée dément toute relation "consentie
Affaire DSK : la victime présumée dément toute relation "consentie"
18/05/2011 à 15h27 - mis à jour le 18/05/2011 à 18h28 | 23336 vues | 166 réactions
C'est l'avocat de la femme de ménage qui accuse Dominique Strauss-Kahn qui l'a declaré : sa cliente dément toute relation sexuelle "consentie" avec le patron du FMI, rapporte BFM.
Les faits
La nouvelle tombe dans la nuit de samedi à dimanche: Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, est arrêté par la police de New York alors qu'il était dans un avion sur le point de décoller. La police lui reproche d'avoir agressé une femme de chambre de l'hôtel Sofitel où il serait descendu. La jeune femme serait entrée dans sa suite d'hôtel alors qu'il prenait sa douche. D'après la jeune femme, DSK serait sorti nu de sa douche et l'aurait agressé sexuellement. D'après le patron du FMI, qui plaide non coupable, la demoiselle était consentante. C'est la ligne de défense des avocats de DSK selon le New York Post.
Les gens
Dominique Strauss-Kahn est désormais en prison (et pas la plus sympa, Rikers Island, un coupe-gorge), soumis à une procédure antisuicide, et préparant sa défense avec ses ténors du barreau.
La femme de chambre, dont l'identité n'a pas été officiellement révélée, ne communique pas. Choquée, elle est "en lieu sûr". C'est son frère et son avocat qui parlent à sa place.
L'enquête
Elle tourne autour de plusieurs points cruciaux
- l'heure du crime (si crime il y a): DSK affirme avoir quitté la chambre d'hôtel entre 11h15 et 12h30. Les caméras de surveillance de la réception le montrent rendant sa clé à 12h28. La femme de chambre affirme avoir été agressée vers midi.
- DSK était-il pressé de quitter sa chambre? Oui, estime le procureur qui mène l'enquête contre lui. Non, explique le clan DSK. Celui-ci avait un déjeuner avec sa fille, étudiante à New York. Il y aurait une caméra de surveillance qui aurait filmé le couloir à l'extérieur de la chambre de DSK: ces images pourraient faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
- la relation était-elle forcée (voir les chefs d'accusation, assez sordides) ou consentie, comme l'estiment les avocats de DSK? Les enquêteurs ont effectué des prélèvements ADN pour essayer d'en savoir plus.
- la femme de chambre connaissait-elle DSK? Elle affirme que non, mais une de ses collègues explique qu'il y avait eu un briefing sur sa venue, et que la photo du patron du FMI était accrochée dans les vestiaires.
La procédure judiciaire
Comme c'est aux Etats-Unis, c'est le moment de sortir vos connaissances acquises par votre surconsommation de séries US. Tout a commencé par une audience préliminaire lundi. DSK est mis en détention alors qu'il avait demandé à être relâché sous caution (syndrome Roman Polanski?). Le président du FMI repassera devant le juge vendredi: un jury déterminera s'il y a lieu d'ouvrir un procès ou pas.
Les dommages collatéraux
- politiques
Forcément, au PS, ça change la donne, à six semaines de la date limite d'inscription aux primaires. DSK, grand favori des sondages, out, ça profite à François Hollande et ça pourrait décider Martine Aubry à se lancer. Attention à ne pas apparaître comme un candidat par défaut... A droite, on jubile sous cape.
- médiatiques
Les journalistes, avec un peu de recul, commencent à évoquer le côté coureur de jupons de DSK. Avec des anecdotes enfouies, des souvenirs un peu gênés, et le débat sur la vie privée des politiques.
- juridiques
A-t-on le droit de diffuser la photo de DSK menottes aux poignets? Le doute reste entier, même si le CSA demande d'y aller mollo.
- économiques
Au FMI aussi, c'est la confusion. DSK en prison, son job est assuré par le numéro 2, John Lypsky... qui était sur le départ. Anticipant la démission de DSK, les Européens montent au créneau pour que le nouveau patron du FMI vienne aussi du Vieux-Continent.
- complotistes
Même si 57% des Français et quelques socialistes pensent que c'est un coup monté, pour l'instant, la théorie du complot ne tient pas la route.
(Images : BFM TV)
Certains tabloïds américains évoquaient mardi la possiblité, pour Dominique Strauss-Kahn, de plaider pour un rapport sexuel qui aurait eu lieu sans contrainte.
Par ailleurs, la victime présumée devrait être entendue ce mercredi par le grand jury américain, annonce BFM TV
Vous n'avez rien suivi à l'affaire DSK ? Le récap, c'est par là
Vous êtes perdu par les 12.000 infos/jour qui tombent sur DSK? Respirez un grand coup, on fait le point ici.
Les faits
La nouvelle tombe dans la nuit de samedi à dimanche: Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, est arrêté par la police de New York alors qu'il était dans un avion sur le point de décoller. La police lui reproche d'avoir agressé une femme de chambre de l'hôtel Sofitel où il serait descendu. La jeune femme serait entrée dans sa suite d'hôtel alors qu'il prenait sa douche. D'après la jeune femme, DSK serait sorti nu de sa douche et l'aurait agressé sexuellement. D'après le patron du FMI, qui plaide non coupable, la demoiselle était consentante. C'est la ligne de défense des avocats de DSK selon le New York Post.
Les gens
Dominique Strauss-Kahn est désormais en prison (et pas la plus sympa, Rikers Island, un coupe-gorge), soumis à une procédure antisuicide, et préparant sa défense avec ses ténors du barreau.
La femme de chambre, dont l'identité n'a pas été officiellement révélée, ne communique pas. Choquée, elle est "en lieu sûr". C'est son frère et son avocat qui parlent à sa place.
L'enquête
Elle tourne autour de plusieurs points cruciaux
- l'heure du crime (si crime il y a): DSK affirme avoir quitté la chambre d'hôtel entre 11h15 et 12h30. Les caméras de surveillance de la réception le montrent rendant sa clé à 12h28. La femme de chambre affirme avoir été agressée vers midi.
- DSK était-il pressé de quitter sa chambre? Oui, estime le procureur qui mène l'enquête contre lui. Non, explique le clan DSK. Celui-ci avait un déjeuner avec sa fille, étudiante à New York. Il y aurait une caméra de surveillance qui aurait filmé le couloir à l'extérieur de la chambre de DSK: ces images pourraient faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre.
- la relation était-elle forcée (voir les chefs d'accusation, assez sordides) ou consentie, comme l'estiment les avocats de DSK? Les enquêteurs ont effectué des prélèvements ADN pour essayer d'en savoir plus.
- la femme de chambre connaissait-elle DSK? Elle affirme que non, mais une de ses collègues explique qu'il y avait eu un briefing sur sa venue, et que la photo du patron du FMI était accrochée dans les vestiaires.
La procédure judiciaire
Comme c'est aux Etats-Unis, c'est le moment de sortir vos connaissances acquises par votre surconsommation de séries US. Tout a commencé par une audience préliminaire lundi. DSK est mis en détention alors qu'il avait demandé à être relâché sous caution (syndrome Roman Polanski?). Le président du FMI repassera devant le juge vendredi: un jury déterminera s'il y a lieu d'ouvrir un procès ou pas.
Les dommages collatéraux
- politiques
Forcément, au PS, ça change la donne, à six semaines de la date limite d'inscription aux primaires. DSK, grand favori des sondages, out, ça profite à François Hollande et ça pourrait décider Martine Aubry à se lancer. Attention à ne pas apparaître comme un candidat par défaut... A droite, on jubile sous cape.
- médiatiques
Les journalistes, avec un peu de recul, commencent à évoquer le côté coureur de jupons de DSK. Avec des anecdotes enfouies, des souvenirs un peu gênés, et le débat sur la vie privée des politiques.
- juridiques
A-t-on le droit de diffuser la photo de DSK menottes aux poignets? Le doute reste entier, même si le CSA demande d'y aller mollo.
- économiques
Au FMI aussi, c'est la confusion. DSK en prison, son job est assuré par le numéro 2, John Lypsky... qui était sur le départ. Anticipant la démission de DSK, les Européens montent au créneau pour que le nouveau patron du FMI vienne aussi du Vieux-Continent.
- complotistes
Même si 57% des Français et quelques socialistes pensent que c'est un coup monté, pour l'instant, la théorie du complot ne tient pas la route.
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