De nombreux services d'aide à la jeunesse et de protection judiciaire à l'arrêt
De nombreux services d'aide à la jeunesse et de protection judiciaire à l'arrêt
Le personnel des services d'aide à la jeunesse (SAJ) et de protection judiciaire (SPJ) de nombreux arrondissements a débrayé vendredi matin. Jeudi, le mouvement avait démarré à Charleroi où des perquisitions policières avaient accentué le malaise d'un secteur en proie, selon ses travailleurs, à un manque de moyens, de reconnaissance et trop rapidement visé par les soupçons de travail mal réalisé.
Jeudi, une travailleuse sociale carolo a été entendue pendant plusieurs heures par la justice autour d'un dossier sous sa responsabilité. Elle est sortie profondément affectée d'une audition où elle aurait été, selon ses collègues, entendue en tant que coupable toute désignée plutôt qu'en tant que professionnelle. Quelques semaines auparavant, la justice carolo aurait déjà, selon le personnel du SAJ, fait preuve d'un même manque de ménagement. "Nous ne demandons pas à nous soustraire à la justice pour des dossiers où notre responsabilité pourrait être engagée mais à ne pas être d'emblée désignés comme coupables dans des dossiers souvent très complexes", a affirmé vendredi matin un délégué. Le secteur de l'aide à la jeunesse est en outre en proie à un manque de moyens, selon ses travailleurs. En décembre dernier, une délégation de travailleurs avait fait le déplacement jusqu'à Bruxelles pour y rencontrer la ministre de tutelle Evelyne Huytebroeck. Le manque de solutions à apporter parfois à l'enfance en difficultés et les procédures de remplacement mises en place pour les délégués absents de longue durée avaient notamment été pointés par la délégation
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