Il est intéressant de constater la focalisation qui est orchestrée autour des magistrats et du travail de la police, dans les suites de l'affaire de la disparition de Laëtitia.
Il va sans dire que le gouvernement actuel qui a supprimé 400 tribunaux dans la France, retirer des postes de fonctionnaires à tour de bras, couper les moyens de la justice quand il ne s'évertuait pas à critiquer voire saboter le travail des magistrats, n'a aucune responsabilité dans l'affaire.
C'est tellement plus facile de tout balancer sur des employés plutot que de prendre ses responsabilités en tant que patron.

N'hésitant pas à mêler la honte au mensonge, les politiques occultent aussi volontiers le fait que le meurtrier avait effectué toutes ses peines en intégralité, selon les règles en vigueur. Manque de suivi au sorti de la prison ? Certes, mais non seulement les juges n'ont aucun moyen pour l'assurer mais en plus, cela représente un désavoeu cruel vis-à-vis de notre système pénitentiaire, espèce de boite noire qui ne sert donc à rien, sinon à écarter les voyous de la société pendant quelques temps, avant qu'ils ne ressortent aussi voyous (voire plus) qu'en y entrant.

Alors que faire ? Quand un pays n'a plus d'argent, tout part en vrille. Mais le choquant est que l'on discute en ce moment de l'ISF et du bouclier fiscal plutot que des moyens à donner à la ré-insertion et la prévention criminelle. On parle dans Le Monde d'aujourd'hui des travailleurs francais, salauds trop payés qui creusent leur propre tombe par rapport à l'Allemagne où les travailleurs auraient gentillement accepté d'être payés comme des esclaves, ce qui est beaucoup mieux comme chacun le sait bien : le nivellement par le bas, y'a que ca de vrai ! Brice Hortefeux vient mentir en direct à la télévision sur ses statistiques de la délinquance qui baisseraient... ridicule et misérable.

Décidemment, la dignité de l'être humain n'est plus à l'honneur. Le sacrifice salarial (au plein bénéfice des dirigeants bien entendu!), la lacheté des responsables, que ce soit des crises financières ou de la criminalité. Voila les valeurs d'avenir.