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Le processus d'aliénation parentale et la justice

 

 

Le processus d'aliénation parentale et la justice

17 avr. 2010 sandrine Roy

La déchéance du droit d'un des parents face au processus d'aliénation parentale est inéluctable, car non reconnu par la justice.
  

Les enfants privés d’un de leurs parents subissent des conséquences psychologiques néfastes à long terme. Dans les cas où les enfants sont entendus par les tribunaux, ils sont souvent manipulés par le parent aliénant et sont inéluctablement victimes de conflits de loyauté entre le « parent gardien » et l’autre parent. Il est traumatisant pour un enfant d’être ainsi pris en otage, et de devoir prétendre « ne plus vouloir voir son autre parent » dans le seul but de satisfaire le parent gardien.

 

La justice face au syndrome d'aliénation parentale

L’évolution du droit familial ces dernières années va dans le sens d’une mise en valeur de la responsabilité parentale conjointe, et les mesures de déchéance parentale sont de plus en plus rares.

 

Pourtant, dans le même temps, la justice se montre impuissante à empêcher des enfants de prononcer eux-mêmes ce jugement de déchéance parentale sur l’un de leurs parents.

 

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Les intervenants judiciaires, sociaux et médicaux, persuadés par la « vérité » de la parole de l’enfant, confondant leurs « envies » ou leurs « caprices » avec leur intérêt, se laissent souvent abuser par l’apparente sincérité des enfants évoquant des griefs contre un de leurs parents.

 

Valeur de la parole de l'enfant aliéné

Dans d’autres cas, les intervenants se rendent compte de la manipulation subie par l'enfant, mais se plient face à la position de l’enfant qui a été conditionnée pendant des mois ou des années. De plus, tout en se rendant compte des dégâts subis par l’enfant, ces intervenants sont tentés de se dire qu’il est trop tard, et que l’enfant serait encore plus perturbé par de nouveaux changements de vie, si on l’obligeait à rétablir des contacts avec le parent rejeté.

 

Le parent manipulateur, voulant garder l’emprise sur l’enfant tout en dénigrant l’autre parent, est persuadé de gagner dans son entreprise d’élimination de l’autre parent. Il compte d’une part sur le temps qui passe et sur les procédures, sachant qu’au bout du compte, c’est la « volonté » de l’enfant qui l’emportera sur la justice. Il met en outre en avant la parole « spontanée » de l’enfant, qui, une fois bien conditionné, devient très convainquant vis-à-vis de tous, magistrats, corps psychiatrique, services sociaux…

 

Décisions courantes de la justice face à un syndrome d'aliénation parentale

 

Ainsi, la justice préfère aller dans le sens de la demande de l’enfant à ne plus voir, par exemple, son autre parent, en prétextant que l’enfant est déjà fragilisé. Cette décision injuste se fait au plus grand désespoir du parent rejeté, qui ne bénéficie alors plus d’aucun soutien, et se retrouve légalement privé du lien parental qui l’unissait à son enfant, sans pour autant qu’il ne soit déchu de son autorité parentale. Il continuera à verser une pension alimentaire à son enfant avec qui il n’aura plus aucun contact, recevra ses bulletins scolaires, mais ne pourra en discuter avec son enfant, etc. seules ces brides administratives lui rappelleront qu'il est parent… d'un enfant qui le rejette.

 



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10/04/2011
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