Otages français: n'oubliez pas les enfants séquestrés en Allemagne
Otages français: n'oubliez pas les enfants séquestrés en Allemagne
Des centaines d'enfants français retenus en otage par la culture sectaire des milieux socio-judiciaires de nos principaux partenaires économiques - Le Japon, l'Allemagne et quelques autres Etats d'Europe centrale sont un terreau culturel et religieux très propice au développement de puissants mouvements sectaires. Tolérés et souvent protégés par l'Etat, ceux-ci profitent des lois en place pour infiltrer largement l'aide sociale à l'enfance et la justice familiale, et légalisent les enlèvements internationaux d'enfants. Coupés de leur parent, de leur culture et de leur famille étrangère, ces enfants grandissent dans un environnement en vase clos et développent de graves troubles psychiques. Protégeant la coopération politique et économique, les diplomaties et la justice internationale qui restent inactives depuis des décennies devant ces phénomènes, ont complètement perdu de vue leur caractère criminel et les favorisent passivement.
La libération de Gilad Shalit et l’annonce du décès de Marie Dedieu otage au Kenya, survenues à 24h d’intervalle, placent de nouveau les otages français sur le devant de la scène, associant une très belle nouvelle et une issue dramatique.
La prise d’otage est l’arme diabolique de groupes humains dont les capacités de dialogue, de raisonnement et de communication ne répondent plus au fonctionnement de la communauté internationale - si l’on peut qualifier ainsi de manière aussi neutre que possible la culture des relations humaines en vigueur dans la majorité des Etats de la planète. Dans notre culture occidentale, la prise d’otage échappe à ce que nous appelons couramment « le sens humain », c’est-à-dire le fondement des valeurs morales telles qu’elles sont reconnues par les organisations internationales, et notamment dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Cette notion de valeurs fondatrices de l’humanité reconnues par le plus grand nombre est déterminante, et doit être gardée à l’esprit comme référentiel juridique, lorsqu’il s’agit, devant des comportements exceptionnellement violents, de juger s’ils relèvent de la marge de liberté laissée au droit interne d’un pays, ou s’ils ont dépassé ce cadre pour entrer dans le champ de compétence de la justice internationale.
Notre vision est naturellement influencée par l’histoire et la culture du pays dans lequel nous vivons. Pour les Français par exemple, il est plus facile de suspecter certains Etats géographiquement et culturellement éloignés de soutenir les activités de prise d’otage, et de désigner comme terroristes les groupements preneurs d’otages agissant des ces pays.
Il est important de ne pas limiter notre compréhension du risque de prise d’otage à cette conception de la géopolitique. La phénomène de prise d’otage institutionnelle existe à nos portes, dans plusieurs pays d’Europe dont la culture, l’histoire et les législations sont propices aux développement de groupements sectaires bien intégrés qui ne disent pas leur nom, et n’ont pas nécessairement d’organisation structurée.
Le Japon, Israël, l’Europe centrale, Slovaquie, Tchéquie, Hongrie, Autriche et surtout l’Allemagne sont des cultures très marquées par le phénomène sectaire, particulièrement dans les régions protestantes où l’éclatement des doctrines favorise l’émergence de groupements spirituels pratiquant la séquestration mentale. Les pratiques largement illégales, qui infiltrent nombre d’institutions publiques, de tribunaux, des députés et jusqu’à des ministres fédéraux, finissent pas constituer à l’échelle d’un pays un phénomène culturel d’ampleur. L’habitude farouche des hautes autorités politiques de refuser toute intervention de l’Etat en raison des excès du passé, la non séparation des Eglises et de l’Etat, et la volonté de protéger les croyances s’apparente volontiers à un encouragement aux pratiques criminelles de masse sur les enfants. Ce phénomène a une formidable ampleur ces deux dernières décennies, avec la multiplication des unions binationales de membres de ces sectes et par conséquent de la séquestration des enfants nés de ces unions. Cette protection farouche des mouvements sectaire constitue un comportement d’Etat-voyou.
Depuis des décennies que ces phénomènes existent, les gouvernements des autres grandes puissances économiques dans le monde tolèrent et protègent pour des raisons politiques ces pratiques, qu'elles qualifient de "différences culturelles". Cette habitude s'est à ce point répandue que les milieux dirigeants et diplomatiques ont complètement perdu de vue le caractère illégal et criminel de la légalisation à grande échelle des enlèvements d'enfants et des violences psychologiques graves qui en résultent, pour l'enfant comme pour les familles violées.
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