Jusqu'au bout, elle aura brillé par son silence. Françoise de Panafieu, députée UMP de Paris, était donnée partante pour devenir le premier Défenseur des droits, institution qui devrait voir le jour au printemps.
L'examen en deuxième lecture du projet de loi créant cette autorité s'est terminé hier mardi à l'Assemblée nationale. Le texte adopté par les députés prévoit que le Défenseur des droits regroupera à terme quatre autorités jusqu'alors indépendantes : le Médiateur de la République, le Défenseur des enfants, la Commission nationale de déontologie de la sécurité (Cnds) et la Halde (Haute autorité de lutte contre les discriminations).
La fonction du Contrôleur général des lieux de privation de liberté que le vote des députés avait, en première lecture, inclus dans la nouvelle entité, conservera finalement son autonomie.
Le Défenseur des droits sera assisté d'autant d'"adjoints" et de "collèges" qu'il existe de domaines de compétences à son autorité.
Etait-elle même présente? Pas sûr. René Dosière, député apparenté PS a révélé involontairement son absence lorsqu'il a déclaré que "si Mme de Panafieu était là, elle dirait peut-être..."
Sans doute n'était-elle pas là car elle n'a pas relevé.