Dolly, âgée ici de 6 ans ©DR

 

10/01/18 – Katherine East (Australie).
Un acte fort et symbolique pour dénoncer ceux qui se cachent derrière leur ordinateur.

Amy avait 14 ans. Elle vivait avec ses parents et sa soeur aînée dans un petit village du nord de l’Australie. Le 3 janvier, elle a malheureusement laissé ses proches dans une douleur effroyable. Amy s’est suicidée.

On ne connaît pas les détails de cette triste journée. Mais depuis le drame, on sait néanmoins ce qui l’a conduit à quitter notre monde.

“Dolly” pour les intimes, était en fait harcelée sur les réseaux sociaux. Chaque jour, sur son smartphone, elle recevait des messages d’insultes. Les auteurs de ces mots haineux? Des camarades de classe. Des copains de camarades. Classique mais si tragique.

Bien évidemment Amy a gardé tout ça pour elle, n’a parlé à personne. Et le silence et la honte l’ont emporté… jusqu’à la mort.

 

Amy, quelques semaines avant son décès ©DR

Quatre jours après ces événements, son père, Tick Everett, s’est fendu d’un message déchirant sur Facebook. Dimanche, il a publié un post de remerciement suite à l’élan de compassion suscité par la disparition brutale de sa fille.

Un post partagé depuis plus d’un millier de fois car Tick en profite aussi pour inviter les responsables de la mort de sa fille à ses funérailles, “pour qu’ils voient ce qu’ils ont fait“. Un acte fort et symbolique.

Si par hasard les gens qui pensaient que c’était une blague et qui se sentaient supérieurs par l’intimidation et le harcèlement, si ces gens voient ce poste, qu’ils viennent aux obsèques pour être témoin des dégâts qu’ils ont crée“, écrit Tick.

Pour l’heure, on ne sait pas si les harceleurs répondront à l’invitation.

Dolly doit être enterrée ce vendredi. Sa famille a demandé à tous ceux qui voulaient lui rendre un dernier hommage de venir habillé en bleu, sa couleur fétiche.