Myriam et Stéphane voudraient que le cauchemar s’arrête/Photo J M. Guiter
Stéphane a fait une grève de la faim pendant une semaine sur la place de l’Hôtel-de-Ville. Lui et son épouse Myriam se disent victimes d’un harcèlement incessant et menacés de voir les enfants de Myriam lui être enlevés et placés en famille d’accueil. Originaire de Narbonne, Myriam a tout pour être heureuse. Et pourtant, d’autres en ont décidé autrement. Il y a quelques années, elle vivait à Carcassonne avec son premier mari avec qui elle eut ses deux enfants. « Il buvait, était violent. il a été condamné pour cela », dit-elle. Elle demande le divorce en 2003. Son ex-mari ne veut pas. Elle n’obtient le divorce qu’en 2006. Myriam travaillait dans le milieu de l’enfance, dans l’animation, puis comme aide éducatrice dans l’enseignement à Béziers.
Après le divorce commence un autre cauchemar. Elle se dit avoir été victime de harcèlement de la part de son ex-mari mais aussi de l’administration. « Mon ex-mari est connu ici, il a beaucoup de relations », poursuit-t-elle. « Un jour, les services sociaux sont allés à l’école à Carcassonne chercher mes enfants. Je ne les ai pas revus pendant un mois. Je ne savais pas où ils étaient. Je n’avais aucune nouvelle. Leur père avait invoqué le fait que je lui interdisais de les voir. Ce qui est faux ».
Ce même père qui se plaignait de ne pas voir ses enfants les récupère donc et les met… à la DDASS. En 2007, elle récupère ses enfants, rencontre Stéphane. Ils refont leur vie et décident de se marier. Ils déménagent, changent de région pour raisons professionnelles, mais son ex-mari entame plusieurs procédures judiciaires assorties à chaque fois de tests psychologiques imposés à Myriam et à ses enfants. Ils ne révèlent aucune anomalie. Myriam et Stéphane font face à des dépenses énormes pour se défendre, jusqu’au point d’être ruinés. Aujourd’hui, Myriam est à nouveau menacée, on veut lui prendre ses enfants pour les placer dans une famille d’accueil. Ils sont à bout. Ils aimeraient simplement vivre une vie de famille normale.
Pour les contacter : assos.injustice.enfant@sfr.fr.