Un garçon de 11 ans mis en examen pour viol sur sa voisine de 6 ans
Un garçon de 11 ans mis en examen pour viol
Un garçon de 11 ans est soupçonné d’avoir abusé de sa voisine âgée de 6 ans, avec l’aide de sa sœur de 12 ans. Tous deux ont été placés en foyer.
JULIEN CONSTANT | Publié le 25.11.2011, 09h59
ARCHIVES. Un garçon de 11 ans et sa sœur de 12 ans ont été mis en examen pour « viol », hier à Versailles, et leur mère, âgée de 45 ans, pour « non-dénonciation de crime et destruction de preuves ».
Un garçon de 11 ans et sa sœur de 12 ans ont été mis en examen pour « viol », jeudi à Versailles, et leur mère, âgée de 45 ans, pour « non-dénonciation de crime et destruction de preuves ». La justice reproche à cet enfant d’avoir violé une voisine de 6 ans avec la complicité de sa sœur, faits qui se seraient produits un mercredi après-midi, entre le 19 septembre et le 1er octobre à La Verrière (Yvelines).
Laissée libre, la mère est soupçonnée d’avoir protégé son fils en faisant disparaître les preuves. Jeudi, un juge des enfants a placé le frère et la sœur en foyer.
Cet après-midi-là, Sonia* s’amuse sur le terrain de jeux au pied des tours d’un quartier HLM. Vers 16 heures, la maman se rend compte que sa fillette n’est plus là. Elle sonne chez la copine avec qui jouait la petite. Une fille lui ouvre. Elle confirme que Sonia est là et qu’elle regarde un DVD en compagnie de son frère et ses sœurs. Sonia souhaite rester. Sa maman lui ordonne de rentrer dans une demi-heure. Le soir, Sonia se plaint de douleurs au ventre et raconte que le garçon lui a donné un coup de poing, ses deux sœurs lui ayant interdit d’en parler sous peine de mort. Finalement, le 22 octobre, la petite fille raconte son calvaire à sa mère.
Deux jours plus tard, la mère de famille dépose plainte. Sonia est entendue par les enquêteurs de la brigade protection de la famille des Yvelines. Elle se souvient que les deux filles lui avaient proposé de jouer à cache-cache dans leur chambre où se trouvaient une petite nièce de 2 ans et Johnny*. Dans le lit, les deux filles lui ont tenu les bras et les jambes. Johnny l’a frappée et déshabillée avant de la violer. La mère de Johnny aurait alors jeté une partie des vêtements de la petite victime et lui aurait ordonné de ne rien dire sous peine de représailles. Les constatations gynécologiques ont confirmé que Sonia a bien été violée.
La mère et ses enfants ont été interpellés hier. Johnny a reconnu une partie des faits. Les deux sœurs, elles, soutiennent qu’elles n’ont rien vu. Quant à la mère, elle nie en bloc. Cette famille n’est pas inconnue de la justice. Johnny était déjà suivi par un juge pour des faits de violence dénoncés par les services sociaux. Et deux des filles ont été violées par leur oncle.
* Les prénoms ont été changés.
Cet après-midi-là, Sonia* s’amuse sur le terrain de jeux au pied des tours d’un quartier HLM. Vers 16 heures, la maman se rend compte que sa fillette n’est plus là. Elle sonne chez la copine avec qui jouait la petite. Une fille lui ouvre. Elle confirme que Sonia est là et qu’elle regarde un DVD en compagnie de son frère et ses sœurs. Sonia souhaite rester. Sa maman lui ordonne de rentrer dans une demi-heure. Le soir, Sonia se plaint de douleurs au ventre et raconte que le garçon lui a donné un coup de poing, ses deux sœurs lui ayant interdit d’en parler sous peine de mort. Finalement, le 22 octobre, la petite fille raconte son calvaire à sa mère.
Deux jours plus tard, la mère de famille dépose plainte. Sonia est entendue par les enquêteurs de la brigade protection de la famille des Yvelines. Elle se souvient que les deux filles lui avaient proposé de jouer à cache-cache dans leur chambre où se trouvaient une petite nièce de 2 ans et Johnny*. Dans le lit, les deux filles lui ont tenu les bras et les jambes. Johnny l’a frappée et déshabillée avant de la violer. La mère de Johnny aurait alors jeté une partie des vêtements de la petite victime et lui aurait ordonné de ne rien dire sous peine de représailles. Les constatations gynécologiques ont confirmé que Sonia a bien été violée.
La mère et ses enfants ont été interpellés hier. Johnny a reconnu une partie des faits. Les deux sœurs, elles, soutiennent qu’elles n’ont rien vu. Quant à la mère, elle nie en bloc. Cette famille n’est pas inconnue de la justice. Johnny était déjà suivi par un juge pour des faits de violence dénoncés par les services sociaux. Et deux des filles ont été violées par leur oncle.
* Les prénoms ont été changés.
Le Parisien
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