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La Vie de Pères Déni du droit familial… car nos juges et nos ministres sont lâches !

 

 

 

 

 

 

"Le temps, l'occasion, l'usage, la prescription, la force font tous les droits" (Voltaire)


C'est peut être ce qu'ont également pensé les parents, les pays, ou les institutions qui, un jour, ont enlevé nos enfants.

 

Dans le domaine familial, la justice semble trop souvent imperméable à l'éthique et même à la plus élémentaire sagesse. Dans le cadre des litiges entre parents pour l'hébergement de leurs enfants, c'est manifestement au niveau seulement de l'intensité de la détermination des acteurs du débat judiciaire qu'apparaît se situer sa sensibilité; mais ceci, à l'inverse du Roi Salomon, pour abandonner presque toujours les enfants à celui qui se montre le plus disposé au pire pour les accaparer.

 

Il nous faut donc prouver....

Des lois sont faites pour protéger les enfants. Chaque année, pourtant, des centaines de milliers d'enfants perdent leur droit à garder le contact avec leurs deux parents. Pourquoi cela ? Parce que les autorités, pourtant au fait du manque d’efficacité des solutions qu’elles ont mises en place, n’essaient pas de rectifier le tir.

 

Aucune institution d’Etat, aucune juridiction de quelque pays Européen que ce soit n’a le droit de retirer un droit de garde ou de prévenir un droit de visite à  un parent, sauf si ce dernier a été condamné pour un crime qui pourrait mettre la condition de l’enfant en danger.

 

Certains pays, au sein même de la communauté européenne, continuent à agir sans respect des conventions et des lois.

 

Par exemple:

Des enfants qui ont un droit à leurs deux parents perdent l’accès à l’un des deux, suite à un rapt, suite à l’obstruction à un droit de visite.  Le juge statue, un parent ne respecte pas la décision, le juge préfèrera revoir sa décision et donnera raison au parent criminel pour ne pas montrer « que son pouvoir est un pouvoir de papier ». Le juge est lâche.

 

Les enfants sont manipulés, torturés psychologiquement.  Les psychologues le constatent et rendent leur conclusions - des conclusions parfois aberrantes comme : «  l'enfant est manipulé, mais stabilisé dans cette situation, changer sa vie pourrait nuire au bien de l'enfant. ».  Certains psychologues indiquent le danger, et pourtant le juge n'en prend pas compte, il préfère donner raison au parent rapteur et à l'enfant manipulé.  Le psychologue connaît le danger et ne se mettra pas en travers du juge, il ne dénoncera pas le danger.  Non assistance aux enfants en danger. Le juge est aveugle, le psychologue est lâche.

Les médiateurs entrent en jeu. Ils sont confrontés à la détermination du parent aliénant.  La médiation est, bien entendu, un échec ; les médiateurs fléchissent devant la détermination du parent qui retient l'enfant.  Parfois ils préfèrent même donner raison au parent qui détient l'enfant, comprenant que devant le juge ce parent criminel a tous les droits.

Les directions des écoles refusent de prendre position, partant du principe que si le parent aliénant a la garde, c'est que le juge a pris une décision qu'il ne faut contredire.  Et même si l'école regrette ce fait, elle le respecte et aide à la rupture entre l’enfant et le parent laissé pour compte.

Si les parents enlèvent des enfants, dans les couples binationaux, le parent rapteur retourne dans son pays.  Pour l'année 2007 le Ministère de la Justice belge reconnaît avoir, à lui seul, reçu plus de 100 nouveaux dossiers.  Dans le cadre des rapts parentaux, des groupes de parents dénoncent des pays non respectueux des lois internationales, comme l'Allemagne, la France, l'Espagne,... L'Allemagne est appelée d'ailleurs un pays voyou.  Le phénomène est dénoncé aussi depuis des années par des hommes politiques et par des associations.  Mais nos ministres refusent de porter plainte contre ces pays, afin de sauvegarder les relations diplomatiques.  Il est plus simple de fermer les yeux et de prétendre que tout va bien que d'ordonner à un pays de faire respecter conventions et règlements.  Par exemple, le ministre De Gucht qui a osé prétendre que l'Allemagne était un pays civilisé et respectueux dans les affaires de rapt parentaux, alors que son ministère venait de dire le contraire devant la presse. Nos ministres sont lâches.

Au parlement Européen certains députés dénoncent la problématique allemande, et pourtant...Pourtant ils votent des recommandations concernant les droits de l'enfant, en sachant pertinemment bien que les Allemands ne pourront pas respecter les conventions et les règlements européens, puisque la l’actuelle législation familiale allemande est contradictoire aux bases fondamentales de la législation européenne.  L'Allemagne juge selon un droit familial fondé sur des lois datant des années 36-37 et 38.

Le Parlement Européen accepte aussi, sans broncher, que la médiatrice Evelyne Gebhardt représente les parents victimes alors qu'elle est Allemande et qu'elle ne fait rien pour les parents en détresse.  Le Parlement est lâche devant l'Allemagne et devant d'autres pays ... qui n’appliquent pas les lois concernant les droits de visite et les droits de garde.

Chaque Parent qui aliène son enfant envers l’autre parent devra être puni selon la loi qui traite de la maltraitance envers l’enfant (l’aliénation est bien une forme de maltraitance) - et la loi devra être appliquée.

C'est ainsi aux Etats-Unis. Pourquoi pas en Europe?

Il faut savoir que l’aliénation parentale ne sera officiellement reconnue que lorsqu’elle rejoindra les autres maladies dans le DSM, Diagnostic and Statistical Manual, le livre de référencement des maladies, qui sera publié dans sa nouvelle édition en 2010. Monsieur van Gijseghem disait en 2005: « on peut estimer, actuellement, ses chances (au SAP) de faire partie du manuel à 99,9 pour cent. »

Les administrations sont lentes, les facultés de médecine et de psychologie sont assez lâches pour ne pas mettre de pression pour changer ce système. Nos enfants, sous leurs yeux sont détruits, juste parce qu'on n’enregistre pas cette problématique dans un livre?  Paresse et lâcheté de notre système médical ?

Ce sera donc comme pour l'amiante?

« Aliénation » vient d’un mot latin qui signifie « étranger » ; quand on parle d’aliénation parentale, on veut expliquer qu’un parent devient un étranger pour l’enfant.

Conséquences de l’aliénation :

 

  1. Problème d’identité, voire de schizophrénie : l’enfant se voit composé de deux parties, du bien et du mal.
  2. L’enfant prend le pouvoir, abolition de la distance intergénérationnelle; l’enfant doit obligatoirement rester un enfant, pourtant en tuant symboliquement son parent aliéné, l’enfant tue son enfance pour prendre la place du parent aliéné.
  3. L’enfant peut aller jusqu’à avoir un jour des problèmes avec la loi, ne plus être capable de la respecter.
  4. Vers l’âge de 13-14 ans, l’enfant peut vouloir défier le parent aliénant.
  5. On commence à constater des symptômes psychiques aussi lorsque l'enfant devient adulte.
  6. L'aliénation le poursuit toute sa vie.
  7. D’autres problématiques graves qui se perpétueront sur plusieurs générations.
  8. La deuxième génération est également victime des conséquences du déni de droit familial. 
  9. Il faut donc s’attendre à ce qu’elle frappe également la troisième génération ainsi que les suivantes…
  10.  (…)

 

Deux hommes ont donné une définition à cette appellation.  Les scientifiques préfèrent l’appellation de Kelly, les parents comprennent souvent mieux Gardner :

 

Gardner:
Le Syndrome d’Aliénation Parentale (SAP) serait un désordre qui a comme première manifestation une campagne de dénigrement de la part de l’enfant contre un parent, campagne non justifiée.  Cette campagne de dénigrement est elle-même le résultat d’une combinaison d’une part d’une forme de lavage de cerveau plus ou moins subtil opéré par un parent (le parent aliénant) et, d’autre part, de contributions de l’enfant relevant donc de certaines caractéristiques personnelles de cet enfant.

Kelly :

Le SAP est le phénomène où un enfant exprime librement et de façon persistante des sentiments et des croyances déraisonnables (rage, haine, rejet, crainte) envers un parent et qui sont significativement disproportionnés par rapport aux expériences réelles que l’enfant a vécu avec ce parent.

 

Van Gijseghem, docteur en psychologie et expert devant les tribunaux, dit que « le plus grand allié de l’aliénation parentale est le temps », le temps perdu.

Les juges ne savent pas encore ce qu'est l'aliénation parentale. Un des pires ennemis aussi de l'aliénation parentale en justice est la parole de l'enfant.  Il faut écouter l'enfant, mais il y a danger quand l'enfant est aliéné.

 

En Europe, des psys recherchent encore à formuler à leur manière les caractéristiques et les définitions appropriées.  Comme c’est un sujet à la mode, nombre de psys essayent de devenir incontournables dans ce domaine.  C’est un rôle qu'essayent aussi de jouer les médiateurs.

 

En 2005 Catherine Gougnard, juge de Charleroi disait: "il faut agir rapidement, mais des contradictions juridiques et des lois multiplient les pertes de temps ».  Elle suggère qu’on crée un chapitre sur requête contradictoire.

 

Le pays de la Communauté Européenne qui ne fait pas respecter les conventions qu’il a signées, les règlements qu’il a votés, se met hors la loi. Si une procédure d’appel se révèle nécessaire, de la part d’un parent lésé, cette procédure d’appel devrait se faire immédiatement auprès d’un tribunal européen, indépendant des juridictions nationales.

Si un parent veut aller devant la Haute Cour des Droits de l’Homme, il doit avoir épuisé toutes les procédures possibles dans un pays donné.  Seulement les procédures sont lentes et, dans les affaires familiales, le temps perdu ne se rattrape pas.  Des pays ont été condamnés à Strasbourg et pourtant ces pays condamnés ne respectent toujours pas les décisions prises.  Voyez l'Allemagne, dans l'affaire Gorgulu.

 

Ces pays, comme l'Allemagne, qui ne veulent plus se voir condamnés retardent les procédures de plus en plus, souvent prétextant des maladies, ... tout est bon.  Le parent victime ne peut ainsi plus se rapprocher de Strasbourg, vu que toutes les procédures ne sont pas épuisées. Les autorités compétentes dans le cadre des droits de l'homme, de l'enfant et de la justice européens le savent et ne font rien.

 

Des exemples de non respects nationaux comme internationaux:

La convention de La Haye est contre l'Aliénation et pourtant : usage immodéré de l’article 13 bis, ...

Des mandats d'arrêt non exécutés (ex affaire Ancel, affaire Piryns,...)

Non application des peines (Affaires Gallez, Gorgulu, affaires belgo-belges, ...)

Non application des décisions de justice (quasi tous les cas)

 Astreintes jamais vraiment utilisée.  Définition de l’Astreinte ?  C’est une arme forte, cachée au fond du placard, pour ne pas montrer ses faiblesses

 

Manque d'harmonisation des législations des différents pays:

 

La convention européenne du 20 mai 1980:

Assurer la reconnaissance et l'exécution des décisions en matière de garde des enfants.

Assurer le rétablissement immédiat de la garde, en cas de déplacement d'un enfant vers un autre pays.

 

La convention de La Haye :

Retour immédiat de l'enfant en cas de déplacement illicite

Tend à faire respecter dans les autres états contractants les droits de garde et de visite existant dans un état contractant.

Exception utilisée par des pays sans être critiqué par le pays requérant, par lâcheté: le 13bis.  L’article 13 bis va ainsi: « s’il existe un risque grave, que le retour de l'enfant l'exposerait gravement à un danger physique ou psychique ou de toute autre manière, qui le placerait dans une situation intolérable, on ne retourne pas l’enfant à son pays d’origine ».

Arguments utilisés: langue oubliée, climat, animaux domestiques, pays inconnu et dangereux (Belgique, Suisse), ...: « En pratique, force est de constater qu'un usage abusif et systématique des dispositions de cet article, à des fins dilatoires, risque de vider la convention de son intérêt essentiel: remédier à la voie de fait que constitue un déplacement illicite d'enfant. » (Commentaire droit et famille 1992/3)

 

Le règlement de Bruxelles II bis (2005) :

Un changement de ton, un règlement est à respecter! Seulement là encore...

Le règlement réunit dans un seul et même texte les dispositions applicables en matière matrimoniale et en matière de responsabilité parentale.

Un guide du règlement a été mis à disposition des acteurs et donne également certains conseils aux états membres.

Le règlement ne reconnaît plus la clause 13 bis telles que présentée dans la convention de La Haye.

Seulement trop de témoignages laissent à entendre que le règlement n'est pas non plus appliqué comme il devrait l'être.

Et ce par manque de compréhension de la part de certains acteurs.

Par lâcheté des autorités dites compétentes, telles que ministère des affaires étrangères et de la justice.

La convention de La Haye a été signée par 73 pays (chiffre donné en 2005)

 

Lâcheté européenne: des conventions sont signées, mais des pays mettent des réserves, l'Europe accepte ces réserves en sachant que cela nuit au parent victime et aux enfants.

 

 

TEMOIGNAGES

 

La pétition est présentée sur Internet et sur papier.

Nous avons récolté plus d'une centaine de témoignages divers que cela soit dans des affaires de rapt parental, de non respect des droits de l'homme dans des affaires familiales, du non respect du droit de visite, ...

 

Pour les témoignages sur Internet, vous pouvez vous rendre directement sur

 http://www.lapetition.be/list_signs.php?petid=1777&page=1#signs

Où vous découvrirez des témoignages sur chacune des pages de la pétition.

En dehors de ces témoignages, nous en avons reçu beaucoup par email avec l'autorisation de les publier.  Ces témoignages vous sont donc proposés afin de vous donner les preuves que lorsque l'on parle de lâcheté de la justice, des ministres, des médiateurs, ... nos mots ne sont pas lancés à la légère : ils sont le fruits de la représentation cruelle de la vie quotidienne de plusieurs centaines de milliers de parents à travers l'Europe.

 

           Je termine ces quelques lignes par une pensée spéciale pour les papas et les mamans qui se sont suicidés, suite à une douleur insupportable, celle que nous partageons, nous parents victimes.  Il y a des parents qui meurent de chagrin et qui ont droit eux aussi à la parole dans ce combat. 

 

Sans oublier, surtout, une pensée particulièrement importante à tous les enfants qui souffrent d’être privés de vivre avec l’autre parent vivant à quelques kilomètres de chez eux… sans oublier, non plus, tous ces adultes, les enfants d’hier, qui souffrent aussi… parce qu’ils ne vivent plus avec l’un de leur parent vivant pas très loin de chez eux… mais qui sont tous assassinés virtuellement. Pour arrêter ce génocide social, réagissons si nous sommes humains.

 

(s) Les Parents spoliés.



14/04/2011
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